Un spectacle joyeusement bancal, qui, malgré les guerres, l’augmentation vertigineuse du coût de la vie et de la précarité, l’uniformisation de la pensée, le syndrome du «j’ai pas l’temps» et toutes les théories sur l’effondrement du monde… invite à défricher à la machette et à s’engager en dehors des sentiers battus sur la mystique voie du bonheur… "La voie du bonheur" explore avec dérision et sensibilité notre rapport au bonheur, dans une forme scénique où se mêlent théâtre, clown, performances sonores en direct, interactions avec le public. Un parcours en serpentin qui invite à méditer gaiement sur les chemins que nous empruntons pour donner un sens à notre existence.

Ecriture et interprétation : Caroline Pallarès - Cosmic Rabbit Cie https://www.cosmic-rabbit.com

Depuis plus de trente ans, Caroline Pallarès sillonne les scènes et parfois même les fleuves avec une curiosité insatiable et une passion inaltérable pour le spectacle vivant. Comédienne, chanteuse, metteuse en scène, autrice — parfois tout à la fois — elle participe à plus d’une quarantaine de créations, en France et à l’international (Liban, Suède, Singapour, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Allemagne, Suisse…). En 2012, elle fonde un projet unique en son genre : la Péniche Lapin Vert, le seul lapin qui se prend pour une péniche, qu’elle transforme en salle de spectacle flottante. (www.penichelapinvert.com) Artiste navigante, elle pilote elle-même cette scène sur l’eau, sillonnant les canaux de France pour partager ses créations en itinérance fluviale ce qui donne lieu à la fondation de la Cie COSMIC RABBIT. (Le Malade Imaginaire sur l’eau, L’Avare, Le Cabaret du fleuve, Le Flûtiste de Hamelin…) Depuis quelques années, elle approfondit un travail autour de la composition instantanée et du jeu en liberté, mêlant mouvement, poésie sonore, improvisation vocale et création live au looper. Avec le trio Les Dames du Lapin Vert, elle multiplie les performances immersives et sensibles, où l’instant devient le cœur vibrant de l’expérience artistique. Caroline Pallarès cultive un théâtre vivant, nomade et joyeusement indiscipliné, où l’art s’infuse dans le quotidien, dans les rencontres, dans le mouvement — qu’il soit fluvial ou profondément humain.