Synopsis Martha, domestique dans un presbytère, parle. Beaucoup. D’elle, un peu mais surtout des autres. Drôle malgré elle et quelque peu lourdaude, elle fait la connaissance de Claudine qui rompt sa solitude et la comprend. Un peu plus en profondeur : ce monologue donne à voir une tranche de vie d’un personnage qui nous fait partager sa vie de «bonne de curé ». On ne sait pas à qui elle parle. Au public ? À elle-même ? Ce n’est pas important. La parole se libère sans crainte du jugement, au plus profond de l’intime. Martha pense tout haut, elle a besoin de parler, d’éviter le silence pour combler sa solitude. Elle a besoin de se perdre pour faire taire les frustrations, les amertumes, les regrets, pour noyer cette sensation de ne pas savoir comment être dans ce monde. C’est par des allusions, au détour d’une phrase, que la cruelle réalité point. Lorsque Martha découvre un danger à cette amitié naissante, cette femme très ordinaire et conventionnelle, décide d’agir. Une comédie grinçante. (N'hésitez pas à demander le dossier artistique.)
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