Deux jeunes voyagent dans un monde déjà en crise. Il n’est plus question d’avenir radieux ni même de rétablissement inespéré, il est question d’adaptation et de survie. Elles trainent remorques et objets en tout genre avec leur vélo et semblent seules. Il faut se supporter, il faut s’entraider et garder le cap. Depuis leur quotidien de débrouillards-baroudeurs, ces deux rescapées s’évadent vers des mondes imaginaires avec poésie et humour acide. L’apparition d’une radio fera naître un nouvel espoir et exploser ce qu’il restait de stable dans leur communauté minimale. Il faut s’inventer un monde qui disparait ou disparaître dans un nouveau monde.

Les deux personnages du spectacles se déplacent à vélo. Sacoches attachées faite de bric et de broc, tirant leur petit chariot, elles déambulent de villes en villes, de ruines en ruines, dans l’espoir de croiser à nouveau âmes qui vivent… A l’image de leurs doubles de scènes, les comédiennes, elles aussi, avancent à la force de leurs mollets en organisant des tournées à vélo pour présenter le spectacle. Un spectacle tout terrain, tout public, porteur de joies, de rires et de questionnements sur notre condition humaine actuelle. Arriver à vélo dans les villes et villages en tirant une drôle de petite maison sur roue ne passe pas inaperçu et intrigue les passants. Des rencontres qui permettent de venir grossir les rangs des spectateurs.