Un monologue moderne et tragique. Tout va bien dans la vie de Thomas. C’est un auteur prometteur. Il aime beaucoup sa femme. Un peu son père. Mais il ignore que son équilibre est précaire. La violence de la vie va se charger de le rompre définitivement. Dans le chaos, comment trouver la force de continuer ? La Bonne Hauteur est un seul en scène. Thomas n’est pas, pour autant, le seul personnage. Il rejoue les moments clés de ces deux relations et continue d’entretenir le dialogue avec les absents. Parfois en leur parlant directement, parfois en les incarnant. Le récit de Thomas est fragmenté. Pendant presque une heure, il passe d’un souvenir à l’autre, et d’une réflexion à l’autre. Jusqu’à l’aveu du drame. Comme si dans le chaos de la mémoire, il cherchait, au mieux une réponse, au pire une raison de continuer. Son histoire est une tragédie mais son récit n’est pas tragique. Il y a de la légèreté dans sa façon de conter, de se confier. Proche de la vie, le joyeux se mêle au mélancolique et les sourires aux pleurs.